Entrons en Carême –

Mercredi 22 février 2023 débute le Carême –  la messe sera célébrée à Saint Sorlin à 19 h.

Que la période quadragésimale, que nous entreprenons aujourd’hui avec le rite austère et significatif de l’imposition des Cendres, soit pour tous une expérience
renouvelée de l’amour miséricordieux du Christ, qui sur la Croix a versé son sang pour nous. »
Benoît XVI, 21 février 2007

Un livret de cheminement de Carême, préparé par le CCFD TERRE SOLIDAIRE sera remis à l’entrée de la célébration Mercredi.  Il nous appelle à la solidarité avec les plus pauvres et les plus fragiles de nos frères. Cet engagement pour la dignité humaine et la protection de la maison commune pend racine dans l’Evangile et la pensée sociale de l’Eglise. Comment pendant ce Carême remettre l’amour du Christ et la fraternité universelle au coeur de notre vie en devenant artisan de paix ?

Quarante jours pour accueillir le Seigneur, pour l’écouter et le laisser transformer notre coeur, par la prière, le don et le jeûne : « Toi quand tu pries… ferme ta porte… ton Père qui voit dans le secret te le rendras »  Matthieu 6.1.5-6

 

 

Parmi les pratiques pénitentielles que nous propose l’Église  en ce temps de Carême, il y a le jeûne.
Il comporte une sobriété spéciale dans la prise de nourriture, étant saufs les besoins de notre organisme.
Il s’agit d’une forme traditionnelle de pénitence qui n’a rien perdu de sa signification, et que l’on doit même peut-être redécouvrir, surtout en cette partie du monde et dans ces milieux où
non seulement la nourriture abonde mais où l’on rencontre parfois des maladies dues à la suralimentation.
À l’évidence, le jeûne pénitentiel est très différent des régimes alimentaires thérapeutiques. Mais, à sa manière, on peut y voir comme une thérapie de l’âme. En effet, pratiqué en signe
de conversion, il facilite l’effort intérieur pour se mettre à l’écoute de Dieu. Jeûner, c’est réaffirmer à soi-même ce que Jésus répliqua à Satan qui le tentait au terme de quarante
jours de jeûne au désert : « L’homme ne vit pas seulement de  pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt 4, 4).

L’effort de modération dans la nourriture s’étend aussi à d’autres choses qui ne sont pas nécessaires et apporte un grand soutien à la vie de l’esprit.
Sobriété, recueillement et prière vont de pair.
Jean-Paul II mars 1996