Alphabet estival

Le mensuel MAGNIFICAT**  propose en juillet un alphabet pour donner du sens à nos activités

 

Air : sans air pas de vie ! si nous avons la chance d’aérer nos poumons à la campagne, tant mieux, mais plus que nos poumons, notre âme mise à rude épreuve, souvent étouffée dans l’urgence du quotidien, a besoin de « respirer » le bon air de Dieu. Quand le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole (Matthieu 13, 22) reprenons soufle en Dieu, notre « air » naturel.

Attention : il est facile de passer à côté de nos contemporains sans leur prêter la moindre attention. Chacun étant connecté à son smatphone, l’autre disparaît dans le flou de la foule, sans nom et sans visage. prenons le temps de nous laisser happer par cet autre qui habite le même monde que nous et dont le regard a quelque chose à nous dire. La rencontre n’est pas au bout d’une ligne connectée mais là, devant nous. osons prendre garde à l’autre.

Bénédiction : Bénis, le Seigneur, ô mon âme !  Bénir n’est rien d’autre que dire du bien. En ces jours plus détendus, exerçons-nous à dire du bien de nos collèges, de nos parents, de nos amis, de nos voisin, etc. Regardons le monde qui nous entoure avec les yeux de Dieu et n’oublions aucun de ses bienfaits (Psaume 102)

Chemin : que ce soit en ville, à la campagne, à la montagne, chaque jour nus avançons sur des cehmins. Nous quittons le lieu où nous sommess pour aller quelque part. Et si nous fiasions de ce chemin, long ou court, un moment de disponibilité intérieures pour dire à Dieu : Conduis-moi sur le chemin d’éternité (Psaume 138).

Echange : les longues soirées favorables au farniente sont aussi des moments propices aux échanges. C’est le moment de prendre du temps en couple, avec l’un ou l’autre de ses enfants, mais aussi avec des amis de longue date. Echanger sur ce qui donne du goût à la vie et pourquoi pas sur le bonheur de vivre avec Dieu ?.

Fête : si année rime avec travail, sérieux, rigueur, routine, la fête instaure une parenthèse ou la spontanéité, le chant, la danse, la joie, le rire ont affaire ave la gratuité. Les justes sont en fête, dit le psalmiste, car Dieu les a librés (Psaume 67). Lorse la fête nous réjouit, penson sà celui qui est là source de toute fête véritable dans la joyeuse ivresse de l’Esprit.

Hospitalité : l’été est l’occasion d’ouvrir sa porte à celui qui frappe. Un neveu, un ami, un cousin, un inconnu envoyé par quelqu’un. il faut faire de la place dans la maison et dans son couer car n’oubliez pas que l’hospitalité a permis à certains sans le savoir de recevoir chez eux des anges (Hébreux 13)

Lecture : que choisir pour se détendre le soir venu ou à l’heure de la sieste ? Igance de Loyoal a fait pour unous une expérience salutaire. Il a étudié ce que produisait en lui  lecture des romans et celle de l’Ecriture. Il en a conclu que l’Ecriture apportait la paix intérieure. Aucun risque à essayer ! Mais il est aussi de bons romans inspriés qui nous ouvrent à la présence de Dieu sachons les privilégier.

 Marche : puisque nous avons un peu ou beaucoup de temps nous pouvons marcher ; pour le plaisir de marcher ; pour réhabituer notre corps à se tenir debout, attitude fondamentale du chrétien ressuscité avec le Christ. La vie spirituelle est une marche à la suite du Christ, aussi, au grand soleil de l’été, unissons notre âme et notre corps. Un pas après l’autre, laissons monter en nous des « actes-éclairs de prière », comme le reommandait Madeleine Delbrêl.

Nature : Quelle profusion dans tes oeuvres Seigneur ! (Psaume 103). Ouvrons les yeux. Ne verrons-nous pas la force de cette fragile racine traversant le mur de pierre ou celle de ce torrent impétueux ? Ouvrons les oreilles. N’entendrons-nous pas le rire du vent, le murmure de la mer ? Ouvrons nos coeurs et rendons grâce : Quelle profusion dans tes oeuvres Seigneur ! Tout cela, ta sagesse l’a fait. 

Pélerinage : il y a bien au bout du chemin, qu’il soit court comme un jet de pierre ou long comme le temps de l’été, un  lieu propice où l’on vient se recueillir seul ou en Eglise. Il faut juste abandonner son confort du moment et se mettre en route pour donner à Dieu ce temps qui lui appartient et en faire le temps de l’action de grâce : Vous tous, bénissez le Seigneur (…) lui qui a fait le ciel et la terre ! (Psaume 133).

**Magnificat :revue mensuelle, pour prier chaque jour avec l’Eglise et en l’Eglise.