Méditation de Toussaint et sur la mort

Lors de la messe de Toussaint à Anneyron, une médiation a été lue qui a retenu l’attention de plusieurs paroissiens.

La voici donc .

Par la mort, la famille ne se détruit pas,

elle se transforme, une part d’elle va dans l’invisible.
On croit que la mort est une absence, quand elle est une présence secrète.
On croit qu’elle crée une infinie distrance, alors qu’elle supprime toute distance,
en ramenant à l’esprit ce qui se localisait dans la chair.
Que de liens, elle renoue,
que de barrières elle brise,
que de brouillard elle dissipe,
si nous le voulons bien.

Plus il y a d’êtres qui ont quitté le foyer, plus les survivants ont d’attaches célestes.
Le ciel n’et plus alors uniquement peuplé d’anges, de saints connus ou inconnus et du Dieu mystérieurs.
Il devient familier, c’est la maison de la famille, la maison en son étage supérieur, si je puis dire,
et du haut en bas, le souvenir, les secours, les appels se répondent.

Père Sertillanges O.P.