La Très Sainte Trinité

Le dimanche qui suit la Pentecôte, on fête la Trinité. Presque à la fin du cycle de Pâques, c’est comme si l’Église avait gardé le meilleur pour la fin. Cette fête tardive dans le temporal célèbre le mystère de l’unité du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Qu’est-ce que la Sainte Trinité ?
La foi chrétienne professe un seul Dieu en trois personnes distinctes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Le mot « trinité«  permet ainsi d’énoncer le mystère d’un Dieu unique en trois personnes.

Un Père

L’Ancien Testament, que juifs et chrétiens vénèrent ensemble, révèle déjà la paternité divine. « J’avais appris à marcher à Ephraïm, je le prenais par les bras, je le menais avec des attaches humaines, avec des liens d’amour ; j’étais pour lui comme celui qui soulève un nourrisson tout contre sa joue, je m’inclinais vers lui et le faisais manger. » (Osée 11 3,4)

Un Fils

Son Fils unique est venu révéler ce père plein de tendresse dont l’amour éternel emplit le Nouveau Testament. Lors de sa visite à Marie, la future mère du Messie, l’Archange Gabriel dévoile ce mystère d’un seul Dieu en trois personnes. La conception virginale d’un Fils du Très Haut est l’œuvre d’une troisième personne, l’Esprit d’amour. Voilà déjà la Trinité présentée dans l’Annonciation.

Un Esprit Saint

On retrouve le trio lors du baptême de Jésus. « Remontant de l’eau, Jésus vit les cieux se déchirer et l’Esprit comme une colombe descendre vers lui, et une voix vint des cieux : Tu es mon Fils bien-aimé, tu as toute ma faveur. » (Mc 1, 10-11)

Pour comprendre  vidéo sur Le Jour du Seigneur 

Pour contempler l’unité de la Trinité, la voie la plus accessible est de considérer l’amour
dans sa forme d’absolue gratuité que nous appelons charité ou agapè.
Cet amour désintéressé tend vers l’unité comme tout amour, dans une distance respectueuse de chacun. Lorsque l’amour est divin et donc parfait, il génère ce paradoxe inouï qu’est une unité plurielle. Pour avancer dans la saisie de ce mystère, deux voies s’offrent à nous,
celle, simple et sûre, de la liturgie
et celle, plus âpre mais indispensable, de l’amour réciproque.

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